J’ai appris les bases techniques de la photographie dans les années 90, lors de mon baccalauréat en archéologie. À l’époque, il s’agissait surtout de documenter, de cadrer objectivement. Mais avec le temps, mon regard s’est déplacé — vers l’expression, le détail, l’instant qui raconte quelque chose de plus vaste.
C’est principalement dans les années 2010 que j’ai commencé à prendre des photos de façon plus libre et intuitive, avec des appareils de toutes sortes. Je n’ai jamais eu l’équipement le plus sophistiqué, mais cela ne m’a jamais empêchée de capter ce que je voulais voir, ressentir, ou comprendre.
Ce qui m’importe, ce n’est pas la perfection technique, mais le lien entre ce qui est vu et ce qui est ressenti. Mon approche est plus instinctive que calculée, plus sensible que technique. J’aimerais un jour m’offrir un appareil plus performant, mais en attendant, je continue à photographier avec ce que j’ai… et surtout avec ce que je suis.
M'explorer
 La photographie est devenue un terrain de jeu, un miroir mobile, un outil d’exploration intérieure. Je me suis amusée à me photographier sous différents angles, à capter des fragments de moi — mouvements, silences, regards, postures.
Certaines de ces images ont été prises dans l’intention de servir de référence pour des tableaux, d’autres sont restées en l’état, comme des traces autonomes d’un dialogue avec moi-même.
Ce travail photographique n’est pas celui d’une technicienne de l’image, mais plutôt d’une artiste en quête de sens à travers le corps, le cadre et l’instant. Il s’inscrit dans ma démarche plus large, où le geste créatif est toujours lié à une recherche de présence.
Explorer l'innocence
Au fil des ans 
D'abord un chien, puis un homme, et un bébé.
Ces regards qui en disent long 
Traces
A travers ces traces on sent le passage d'une intention, la présence d'un être qui circule
Voyages
USA, madagascar, Congo, Mauritanie, Mexique, Costa Rica... l'image me suit
Scènes hivernales
Nature
Lieux
La nature reprend son souffle
Cette série de photographies s’intéresse aux arbres mutilés, contournés, ou déformés par l’intervention humaine – souvent au nom de la sécurité ou de la logique urbaine. Branches coupées pour laisser passer les fils électriques,  on y voit la violence discrète de l’aménagement du territoire.
Mais à travers ces images, ce n’est pas seulement la destruction de la nature que j’ai voulu capter — c’est aussi sa résilience. Certaines photos montrent au contraire des arbres qui reprennent leur place, dérangeant les structures humaines : racines qui soulèvent le pavé, elle transforme, absorbe, redéfinit.
Abstrait

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